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lundi 22 juillet 2013

Comment devenir un meilleur développeur web

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Comme dans tous les domaines, notre aspiration en tant que professionnel et de nous dépasser est de se démarquer dans notre métier. Voici quelques conseils pour devenir un meilleur développeur web.

1 - Lire le manuel

C’est un classique, mais il ne faut jamais l’oublier. Attention, il n’est pas question ici de lire de couverture à couverture une brique décrivant un langage de programmation.  Pour moi, le délicieux acronyme « RTFM » signifie plutôt d’éviter d’entrer immédiatement notre problème dans Google en espérant une solution immédiate. Souvent, il suffit de prendre le temps de jeter un coup d’œil dans la description des fonctions que l’on utilise pour comprendre notre problème. Il est vrai qu’il est parfois plus long de chercher dans un manuel, mais vous y découvrirez de nombreux avantage.
  1. Vous saurez le  «pourquoi » de votre problème et non seulement le : «comment » faire pour le régler.
  2. Vous vous familiariserez rapidement avec la documentation de vos outils. Cela vous permettra de trouver beaucoup plus rapidement de l’information lorsque vous rencontrerez des problèmes plus complexes.
  3. Cela vous donnera la chance de trébucher sur des fonctions ou des comportements de l’outil en question que vous n’auriez jamais découvert autrement.
  4. Finalement, cela vous apportera une vue beaucoup plus globale du fonctionnement de ce que vous utilisez comme langages, api, framework etc. Vous serez capable de régler certains problèmes avant même qu’ils ne se posent.
Sans mettre de côté toutes les ressources qui sont mises à notre disposition: blog forums ect. , Le premier recours devrait toujours être la documentation qui, ceci dit, est spécifiquement rédigé pour nous : développeur.

2 - Questionnez vos habitudes ainsi que les « best practices » dont vous avez entendu parler.

En temps que développeur vous aimez utiliser des standards qui ont fait leurs preuves, et c’est une excellente chose. Cependant, gardons en tête que la méthode parfaite de coder n’existe pas. En réfléchissant sur les normes déjà établies et en comprenant les motivations qui ont précédés ces normes vous serez capable de repousser leurs limites.
Certains analystes iront même jusqu’à détruire tout ce que l’on connait d’une méthode pour en reconstruire une nouvelle encore plus solides. Soyez audacieux lorsque vient le temps de rendre votre code encore plus propre, plus efficace et plus clair que la norme le prévoit. Qui sait, peut-être un jour ce sera votre tour d’écrire cette norme.

3 - Codez et commentez toujours comme si vous alliez réutiliser votre code

On passe notre temps à écrire du code qui accompli différente tâche mais on réutilise souvent les même manières de régler des problèmes. Lorsqu’une situation semblable apparaît, la première chose que nous faisons c’est d’ouvrir du vieux code pour s’en inspirer; Tout le monde fait cela. C’est normal et même une façon plutôt efficace de travailler. On ouvre le fichier et on se met à copier et coller sporadiquement du code. Malheureusement, à chaque fois il nous faut  renommer toutes les variables, changer le commentaire, les noms de fonctions parfois même des objets tout entier.
 Pourquoi ne pas faire un effort la première fois qu’on écrit une fonction?
  • Identifiez les éléments qui sont générique à toutes vos applications et donner leurs des noms liés à leur fonctionnalité plutôt qu’à leurs contextes. (ex : $user au lieu de $client_surfer)
  • Écrivez des commentaires relatifs à leur environnement direct et non au contexte global de l’application. ex :
    //Comparer les deux tableaux pour en extraire les rangé communes
    au lieu de:
    // Extraire les rapports financiers qui sont présents dans les tableaux $mes_rapport_favorit et $certain_rapport_du_site
Vous sauverez un temps fous à ne pas être obliger de renommer vos variable ou commenter de nouveau votre code ou pire encore, laisser des commentaires qui ne corresponde pas à votre code. Faites toutefois attention de ne pas tomber dans le piège de devenir trop vague dans vos description. Il n’y a rien de pire qu’un commentaire confus.

4 - Faites des prototypes

N’hésitez pas à essayer du code dans un environnement test et d’expérimenter plusieurs façons d’atteindre un même objectif. Parfois vous tomberez sur une solution plus rapide, plus performante ou plus simple pour atteindre votre but. Vous décèlerez les parties les moins robustes de vos fonctions ou objets.
La chose la plus intéressante dans le prototypage est que vous vous attacherez beaucoup moins à votre code. Vous vous sentirez beaucoup plus à l’aise de complètement recommencer une partie de votre travail. Cela peut paraître bête mais lorsque l’on implémente une fonctionnalité et que l’on découvre qu’elle ne répond pas à nos attentes, on a tendance à la « patcher ». S’il s’agit d’un prototype, vous vous ferez un plaisir de tout démonter pour mieux le reconstruire au lieu de rabouter ce qui existe déjà.

5 - Suivre des blogues et des Twitter ce n’est pas juste pour les designers

Tous les designers font un tour de leurs blogues préférés et des dernières tendances sur le web pour s’inspirer avant d’entamer une tâche. La construction d’interface graphique, les méthodes de travaille qu’ils utilisent ainsi que leurs outils sont en constante évolution.
 Une seconde… c’est vrai aussi pour nous non? Nous aussi nous avons besoins de savoir ce qui se fait de mieux dans notre domaine, de nous tenir à jour! « Les blogues, c’est pour les créatifs nous on programme. » : est un stéréotype qu’il faut voir disparaître. Souvenez-vous que pour créer une fonctionnalité, il faut être inventif et inspiré. Il y a des tonnes de programmeurs et d’analyste reconnus qui ont un blogue et un twitter, il est peut-être temps que vous fassiez vos devoirs!

Évidemment il y en a des dizaines d’autre qui valent la peine d’être consulté, cette liste n’est qu’un point de départ. Pour ce qui est de twitter je vous suggère de commencer par suivre les éditeurs des logiciels, librairies, framework et langages que vous utilisez couramment pour vous tenir au courant des sorties des nouvelles versions.
Une dernière pensée pour la route :
En tant que développeur, ne pas savoir comment régler certaines situations fait partie de notre quotidien. Dans notre métier, on se démarque non pas par ce que l’on sait déjà faire, mais parce que l’on est capable d’accomplir.

mercredi 10 juillet 2013

Éléments du langage de programmation

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Un langage de programmation est construit à partir d'une grammaire formelle, qui inclut des symboles et des règles syntaxiques, auxquels on associe des règles sémantiques. Ces éléments sont plus ou moins complexes selon la capacité du langage. Les modes de fonctionnement et de définition de la complexité d'un langage de programmation sont généralement déterminé par leur appartenance à l'un des degrés de la Hiérarchie de Chomsky.
Les règles de syntaxe
Définies par une Grammaire formelle, elles régissent les différentes manières dont les éléments du langage peuvent être combinés pour obtenir des programmes2. La ponctuation (par exemple l'apposition d'un symbole ; en fin de ligne d'instruction d'un programme) relève de la syntaxe.
Le vocabulaire
Parmi les éléments du langage, le vocabulaire représente l'ensemble des instructions construites d’après des symboles. L'instruction peut être mnémotechnique ou uniquement symbolique comme quand elle est représentée par des symboles d'opérations tels que des opérateurs arithmétiques (« + » et « - ») ou booléens (&& pour le et logique par exemple). On parle aussi parfois de mot clé pour désigner une instruction (par abus de langage car le concept de mot clé ne recouvre par celui des symboles qui font pourtant eux aussi partie du vocabulaire).
La sémantique
Les règles de sémantique définissent le sens de chacune des phrases qui peuvent être construites dans le langage, en particulier quels seront les effets de la phrase lors de l'exécution du programme2. La science l’étudiant est la sémantique des langages de programmation.
L’alphabet
l'alphabet des langages de programmation est basé sur les normes courantes comme ASCII, qui comporte les lettres de A à Z sans accent, des chiffres et des symboles6, ou Unicode pour la plupart des langages modernes (dans lesquels l'utilisation se limite en général aux chaînes de caractères littérales et aux commentaires, avec quelques exceptions notables comme C♯ qui autorisent également les identifiants unicode).
La plupart des langages de programmation peuvent prévoir des éléments de structure complémentaires, des méthodes procédurales, et des définitions temporaires et variables et des identifiants:
Les commentaires
Les commentaires sont des textes qui ne seront pas traduits. Ils peuvent être ajoutés dans les programmes pour y laisser des explications. Les commentaires sont délimités par des marques qui diffèrent d'un langage de programmation à l'autre tel que « -- », « /* » ou « // »6.
Les identifiants
Les éléments constitutifs du programme, tels que les variables, les procédures, ou les types servent à organiser le programme et son fonctionnement. On peut ainsi, par exemple, diviser un programme en fonctions, ou lui donner une structure par objets : ces éléments de structure sont définis par des identifiants ou des procédures par mot clé selon le langage.

Définition Du Langage de programmation

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Sous un angle théorique, tout langage informatique peut être qualifié de langage de programmation s'il est Turing-complet c'est-à-dire qu'il permet de représenter toutes les fonctions calculables au sens de Turing et Church (en admettant néanmoins pour exception à la théorie que la mémoire des ordinateurs n'est pas un espace infini).

Langage de programmation

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En informatique, un langage de programmation est une notation conventionnelle formelle destinée à formuler des algorithmes et produire des programmes logiciels qui les appliquent. D'une manière similaire à une langue naturelle, un langage de programmation est fait d'un alphabet, un vocabulaire, des règles de grammaire, et des significations.
Les langages de programmation permettent de décrire d'une part les structures des données qui seront manipulées par l'appareil informatique, et d'autre part d'indiquer comment sont effectuées les manipulations, selon quels algorithmes. Ils servent de moyens de communication par lesquels le programmeur communique avec l'ordinateur, mais aussi avec d'autres programmeurs; les programmes étant d'ordinaire écrits, lus, compris et modifiés par une communauté.
Un langage de programmation est mis en œuvre par un traducteur automatique: compilateur ou interpréteur. Un compilateur est un programme informatique qui transforme dans un premier temps un code source écrit dans un langage de programmation donné en un code cible qui pourra être directement exécuté par un ordinateur, à savoir un programme en langage machine ou en code intermédiaire, tandis que l'interpréteur réalise cette traduction 'à la volée'. Le choix d'un langage compilé ou interprété est capital et structurant lors du choix de la définition d'un nouveau langage[réf. nécessaire].
Les langages de programmation offrent différentes possibilités d'abstraction, et une notation proche de l'algèbre, permettant de décrire de manière concise et facile à saisir les opérations de manipulation de données et l'évolution du déroulement du programme en fonction des situations. La possibilité d'écriture abstraite libère l'esprit du programmeur d'un travail superflu, notamment de prise en compte des spécificités du matériel informatique, et lui permet ainsi de se concentrer sur des problèmes plus avancés.
Chaque langage de programmation reflète un paradigme, un ensemble de notions qui orientent le travail de réflexion du programmeur, sa technique de programmation et sa manière d'exprimer le fruit de ses réflexions dans le langage choisi.
Les premiers langages de programmation ont été créés dans les années 1950. De nombreux concepts de l'informatique ont été lancés par un langage, avant d'être améliorés et étendus dans les langages suivants. La plupart du temps la conception d'un langage de programmation a été fortement influencée par l'expérience acquise avec les langages précédents.

Bibliothèque de composants VCL

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Delphi bénéficie d'une excellente bibliothèque de composants visuels et non visuels, la Visual Component Library (VCL), dont le concept est similaire aux MFC de Visual Studio. La VCL permet entre autres de dessiner rapidement une application graphique, en masquant les appels aux complexes API Windows. Depuis Delphi 1, la VCL est améliorée par Borland à chaque nouvelle version de Delphi en veillant à une compatibilité quasi-totale dans l'interface de la bibliothèque, ce qui permet de migrer des projets en limitant la réécriture du code.
C++Builder exploite la même bibliothèque de composants et comporte un « traducteur » de Pascal Objet vers C++, tout du moins un C++ contenant des extensions propres à Borland compréhensible par le frère C++ de Delphi. Ainsi, tout code Delphi peut être exploité avec C++Builder.

Exemples de projets réalisés en Delphi

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  • Delphi lui-même et les autres outils Borland comme C++Builder
  • FL Studio (anciennement Fruity Loops), un séquenceur / éditeur audio
  • Total Commander, un gestionnaire de fichier avancé
  • ConTEXT, un éditeur de texte orienté développement
  • Dev-C++, un environnement de développement intégré sous Windows
  • Perl IDE, un environnement de développement intégré pour Perl sous Windows
  • Ad-Aware, un programme qui supprime les logiciels espions
  • Soldat, un jeu vidéo d'action gratuit sous Windows
  • Sensomusic Usine, un logiciel temps réel pour la scène musicale
  • DreamMail, un client de messagerie
  • BudgetExpress, un logiciel de finances personnelles
  • Beyond Compare, un outil de comparaison de fichiers
  • Cartopro, un logiciel permettant de transférer des données dans un GPS sur la base de cartes numérisées
  • PL/SQL Developer, un outil de développement PL/SQL
  • Toad, un outil d'administration et de développement de base de données par Quest Software
  • Game Maker, un logiciel de création de jeux vidéo
  • Kaspersky Anti-Virus
  • L'interface sous Windows de Skype, un logiciel de téléphonie par IP
  • SIPInside, un softphone sous License GPL
  • Omnichat, un logiciel de messagerie instantanée sans serveur, pour réseau local
  • Logicom, un logiciel de gestion commerciale et industrielle
  • APEL, un logiciel de gestion bâtiment et promoteur
  • Solsuite, un logiciel commercial de jeu de solitaire sous Windows
  • Tarot Expert, un jeu de tarot sous Windows
  • Geoplan, un logiciel de géométrie dynamique éducatif

Le futur de Delphi

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  • Delphi XE 3 : ce projet doit aboutir à la création d'un compilateur Pascal Objet multiplateforme pour Windows, MacOS, Linux, IOS et Android.
L'ensemble de ces plateformes est prévu pour 2013.

Historique Du Delphi

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  • 1995 : Delphi 1 est édité par Borland. Cette première version était destinée aux versions 16 bits de Windows (Windows 3, 3.1, etc.).
Dès la deuxième version, la cible était les Windows 32 bits (Windows 95, NT, etc.). Le logiciel ne change pas radicalement entre chaque version, la différence se fait plus sur des ajouts de composants utilisables dans les programmes et la prise en compte de nouvelles technologies.
  • À la fin des années 1990, Microsoft débauche une grande partie de l'équipe initiale ayant conçue Delphi, dont Anders Hejlsberg (le créateur de Turbo Pascal). Anders Hejlsberg travaillera d'abord sur la bibliothèque de classes du langage Visual J++, puis sur le projet .NET et sera l'inventeur du C#. Le départ de nombreux membres coïncide avec une baisse générale de la qualité du produit ainsi qu'un manque d'investissement marketing de la part de Borland, menant à un déclin progressif de Delphi. Néanmoins, au début des années 2000, Borland reste un des seuls éditeurs permettant (sur le papier) de développer à partir d'un même ensemble d'outils des applications natives, des applications .NET ainsi que des applications fonctionnant sous Linux grâce à Kylix.
  • 2001 : première édition de Kylix, l'environnement Delphi pour Linux.
  • 2002 : Kylix 3. Le succès n'étant pas au rendez-vous de ce Delphi pour Linux, ce sera sa dernière version.
  • 2006 (février) : Borland annonce son intention de se séparer du développement de ses EDI pour se consacrer à la Gestion du Cycle de Vie des applications.
Ne trouvant pas de repreneur, Borland crée CodeGear, une entité dédiée aux EDI, à laquelle participe toute l'équipe de développement de Delphi, C++Builder, et JBuilder. Au départ, CodeGear appartient à Borland mais possède ses moyens propres destinés à la création d'outils pour développeurs (“Where developers matter”).
Après deux ans de recherche, la société Embarcadero Technologies (en) rachète CodeGear pour un montant de 23 millions de dollars. Dans un souci d'homogénéité, les bases de données issues d'Embarcadero sont regroupées sous la dénomination DataBaseGear. CodeGear continue à opérer en tant qu'entreprise privée sous la direction de l'actuelle CEO d'Embarcadero. Borland, ou ce qu'il en restait, sera racheté par Micro Focus International en 2009 pour 75 millions de dollars.
  • 2008 : pour des questions de moyens, le compilateur Delphi .NET est abandonné au profit de Delphi Prism, une solution proposée par un éditeur tiers, RemObjects.
  • 2009 (août) : Delphi 2010 consolide le support d'Unicode dans la VCL, propose le support de Windows 7, intègre de nombreuses corrections de bogues et améliore la productivité dans l'environnement de développement.
Langage : support de la généricité. Cela permet de réduire de façon significative les lignes de codes à saisir par le développeur. Support des méthodes anonymes, permettant, entre autres, de faire du refactoring plus abouti.
De nouveaux composants visuels ont été introduits dont le plus notable est une implémentation de l'interface utilisateur Ribbon utilisée par Microsoft à partir de Microsoft Office 2007 et Windows 7.
  • 2010 : Delphi XE La compilation multiplateforme étant repoussé à l'année suivante, les évolutions sont moins nombreuses qu'attendu. On peut noter toutefois l’intégration de l'outil de contrôle de source SVN et du logiciel de Profilage de code AQTime au sein de l'IDE.
  • 2011 : Delphi XE2 La compilation multiplateforme est introduite pour Mac OS X et iOS ainsi que pour Windows x64. Une bibliothèque d'interface graphique, FireMonkey, est rajoutée en plus de la VCL qui était trop orientée Windows. Cette version est considérée par beaucoup d'observateurs comme la première version majeure depuis plus de dix ans.

Le recul de Delphi : de Delphi 7 à Delphi XE

Jusqu'à la sortie du Framework .NET par Microsoft, de nombreux développeurs utilisaient Delphi du fait de la robustesse de son langage et de l'excellent niveau d'abstraction introduit par sa bibliothèque de composants. Avec l'arrivée de .NET et C#, Microsoft a fait un pas de géant en produisant un outil reprenant tous les concepts qui avaient fait la popularité de Delphi : langage adapté au RAD, conception de composants par glisser-déposer, framework cohérent, etc.
De nombreux développeurs ont alors abandonné Delphi qui n'évoluait plus vraiment (puisque Borland recentrait alors son activité vers des outils de gestion du cycle de vie des applications) pour Visual Studio et C# (ou VB.NET). En effet, puisque Microsoft proposait un équivalent moins cher via des langages et des jeux de composants standardisés en s'y investissant considérablement plus que Borland, il n'y avait plus vraiment de raison d'utiliser Delphi.
De nombreux (mauvais) choix marketing et un manque évident de moyens attribués au projet Delphi par Borland amorcèrent un déclin de l'outil, qui conserve toutefois une réelle communauté unie d'utilisateurs. Par exemple, la décision trop tardive de créer un compilateur natif 64 bits et une VCL supportant Unicode fut vécue par beaucoup comme une très mauvaise décision et fut une autre raison pour amorcer une migration vers d'autres langages comme C++ ou C#.
La vente de la branche IDE de Borland, décidée en février 2006, est censée être un moyen d'obtenir un nouveau cadre de travail et surtout le support d'une nouvelle société complètement dévouée au développement d'outils de programmation comme le furent Delphi ou C++Builder. Le déclin n'est pas fatal et sera peut être enrayé par la sortie de nouveaux produits innovants comme le fut Delphi il y a plus de dix ans. D'ailleurs Embarcadero annonce une croissance annuelle de 15 % depuis son acquisition en 2008.
Ceci étant, Delphi reste une solution efficace pour développer diverses applications. De plus, Microsoft a trop souvent changé de technologie en cours de route pour rassurer certaines entreprises ou développeurs qui savent que Delphi garde sa pérennité depuis 1991. Par ailleurs, la communauté Delphi reste très active et soudée comme le montre l'activité toujours importante des sites internet consacrés au langage.

Embarcadero Delphi

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L'Embarcadero Delphi (souvent abrégé en Delphi) est à la fois un environnement de développement intégré (EDI) et un langage de programmation orienté objet.
L'EDI Delphi est un EDI propriétaire fonctionnant sous Windows créé en 1995 et édité par Borland. À l'époque, créer des programmes graphiques sous Windows se faisait en grande majorité en utilisant soit la chaîne de compilation Visual C++, soit le RAD Visual Basic. Le premier outil étant excessivement complexe et le second assez peu structuré, Delphi apparut alors comme une alternative viable pour beaucoup de développeurs qui souhaitaient créer des programmes standards pour Windows.
En 2001, Borland édita une version Linux de Delphi appelée Kylix, qui ne connut pas le succès attendu par l'éditeur.
Comme il s'agit d'un outil RAD (Rapid Application Development : développement rapide d'applications), Delphi est très simple à prendre en main et il est tout à fait aisé de créer toutes sortes d'applications.

L'encapsulation en C++

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L'encapsulation permet de faire abstraction du fonctionnement interne (c'est-à-dire, la mise en œuvre) d'une classe et ainsi de ne se préoccuper que des services rendus par celle-ci. C++ met en œuvre l'encapsulation en permettant de déclarer les membres d'une classe avec le mot réservé public, private ou protected. Ainsi, lorsqu'un membre est déclaré :
  • public, il sera accessible depuis n'importe quelle fonction.
  • private, il sera uniquement accessible d'une part, depuis les fonctions qui sont membres de la classe et, d'autre part, depuis les fonctions autorisées explicitement par la classe (par l'intermédiaire du mot réservé friend).
  • protected, il aura les mêmes restrictions que s'il était déclaré private, mais il sera en revanche accessible par les classes filles.
C++ n'impose pas l'encapsulation des membres dans leurs classes. On pourrait donc déclarer tous les membres publics, mais en perdant une partie des bénéfices apportés par la programmation orientée objet. Il est de bon usage de déclarer toutes les données privées, ou au moins protégées, et de rendre publiques les méthodes agissant sur ces données. Ceci permet de cacher les détails de la mise en œuvre de la classe.

Fonctionnalités introduites par C++

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On peut considérer que C++ « est du C » avec un ajout de fonctionnalités. Une remarque importante est à faire cependant : certains programmes syntaxiquement corrects en C ne le sont pas en C++.
Les fonctionnalités ajoutées sont :
  • les déclarations reconnues comme instructions (repris dans C99) ;
  • les opérateurs new et delete pour la gestion d'allocation mémoire ;
  • le type de données bool (booléen) ;
  • les références ;
  • le mot clé const pour définir des constantes (repris par C à la fin des années 1980) ;
  • les fonctions inline (repris dans C99) ;
  • les paramètres par défaut dans les fonctions ;
  • les référentiels lexicaux (Espace de noms) et l'opérateur de résolution :: ;
  • les classes, ainsi que tout ce qui y est lié : l'héritage, les fonctions membres, les fonctions membres virtuelles, les constructeurs et le destructeur ;
  • la surcharge des opérateurs ;
  • les templates ;
  • la gestion d'exceptions ;
  • l'identification de type pendant l'exécution (RTTI : run-time type information) ;
  • le commentaire sur une ligne introduit par « // » (existant dans BCPL, repris dans C99);
  • les fonctions lambda (C++11);
La compilation d'un programme en C++ effectue également un contrôle plus minutieux sur le typage.

Histoire de C++

Stroustrup a commencé à travailler sur C avec classes en 1979. L'idée de créer un nouveau langage vient de l'expérience en programmation de Stroustrup pour sa thèse de doctorat. Stroustrup trouvait que Simula avait des fonctionnalités très utiles pour le développement de gros programmes mais qu'il était trop lent pour être utilisé en pratique (cela était dû à un problème d'implémentation du compilateur Simula), tandis que BCPL était rapide mais de trop bas niveau et non adapté au développement de gros logiciels. Quand Stroustrup commença à travailler aux laboratoires Bell, on lui demanda d'analyser le noyau UNIX en vue de faire du calcul distribué. Se rappelant sa thèse, Stroustrup commença à améliorer le langage C avec des fonctionnalités similaires à celle de Simula. C fut choisi parce qu'il est rapide, portable et d'usage général. En outre, il était une bonne base pour le principe original et fondateur de C++ : « vous ne payez pas pour ce que vous n'utilisez pas ». Dès le départ, le langage ajoutait à C la notion de classe (avec encapsulation des données), de classe dérivée, de vérification des types renforcés (typage fort), d'« inlining », et d'argument par défaut.
Comme Stroustrup développait C avec classes, il écrivit CFront, un compilateur qui générait du code source C à partir de code source C avec classes. La première commercialisation se fit en octobre 1985.
En 1983, le nom du langage passa de C avec classes à celui de « C++ ». Parmi les nouvelles fonctionnalités qui furent ajoutées au langage, il y avait les fonctions virtuelles, la surcharge des opérateurs et des fonctions, les références, les constantes, le contrôle du typage amélioré et les commentaires en fin de ligne. En 1985 fut publiée la première édition de The C++ programming Language, apportant ainsi une référence importante au langage qui n'avait pas encore de standard officiel. En 1989, c'est la sortie de la version 2.0 de C++. Parmi les nouvelles fonctionnalités, il y avait l'héritage multiple, les classes abstraites, les fonctions membres statiques, les fonctions membres constantes, et les membres protégés. En 1990, The Annotated C++ Reference Manual (« ARM ») fut publié apportant les bases du futur standard. Les ajouts de fonctionnalités tardifs qu'il comportait couvraient les modèles, les exceptions, les espaces de noms, les nouvelles conversions et le type booléen.
Comme le langage C++ évoluait, la bibliothèque standard évoluait de concert. La première addition à la bibliothèque standard de C++ concernait les flux d'entrées/sorties qui apportaient les fonctionnalités nécessaires au remplacement des fonctions C traditionnelles telles que printf et scanf. Ensuite, parmi les additions les plus importantes, il y avait la Standard Template Library.
Après des années de travail, un comité réunissant l'ANSI et l'ISO standardisa C++ en 1998 (ISO/CEI 14882:1998), l'année où le comité de standardisation se réunissait à Sophia Antipolis dans le sud de la France. Pendant quelques années après la sortie officielle du standard, le comité traita le rapport de problèmes et publia une version corrigée du standard C++ en 2003.
Personne ne possède le langage C++. Il est libre de droit. Le document de standardisation n'est quant à lui pas disponible gratuitement.

Histoire Du C++

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Bjarne Stroustrup a développé C++ au cours des années 1980, alors qu'il travaillait dans le laboratoire de recherche Bell d'AT&T. Il s'agissait en l'occurrence d'améliorer le langage C. Il l'avait d'ailleurs nommé C with classes (« C avec des classes »). Les premières améliorations se concrétisèrent donc par la prise en charge des classes, ainsi que par de nombreuses autres fonctionnalités comme les fonctions virtuelles, la surcharge des opérateurs, l'héritage (simple ou multiple), les « templates », la gestion des exceptions, etc.
Le langage C++ est normalisé par l'ISO. Sa première normalisation date de 1998 (ISO/CEI 14882:1998). Le standard a ensuite été amendé par l'erratum technique de 2003 ISO/CEI 14882:2003. Le standard actuel a été ratifié et publié par ISO en septembre 2011 sous le nom de ISO/IEC 14882:2011. (aussi appelé C++11)2. Les prochains standards du langage devraient être publiés en 2014 (mise à jour mineure) et en 20173.
En langage C, ++ est l'opérateur d'incrémentation, c'est-à-dire l'augmentation de la valeur d'une variable de 1. C'est pourquoi C++ porte ce nom : cela signifie que C++ est un niveau au-dessus du C. Il existe de nombreuses bibliothèques C++ en plus de la bibliothèque standard de C++ (C++ Standard Library) qui est incluse dans la norme. Par ailleurs, C++ permet l'utilisation de l'ensemble des bibliothèques C existantes.

C++

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Le C++ est un langage de programmation permettant la programmation sous de multiples paradigmes comme la programmation procédurale, la programmation orientée objet et la programmation générique. Le langage C++ n'appartient à personne et par conséquent n'importe qui peut l'utiliser sans besoin d'une autorisation ou obligation de payer pour avoir le droit d'utilisation.

C + + est l'un des langages de programmation les plus populaires avec une grande variété de plateformes matérielles et systèmes d'exploitation.

Accessing the Registry with Visual Basic .NET

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Learn how to access the registry using the Visual Basic .NET built-in functions, DeleteSetting, GetAllSettings, GetSetting and SaveSetting, as well as using the Registry and RegistryKey classes of the common language runtime. It details the required permissions, explains when to use the Registry Editor, and shows you how to read from and write to the registry programmatically.

How to use Process.Start in Visual Basic .NET

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Process.Start is the .NET way to start another program executing in Visual Basic .NET. It's a lot different than the Shell command that was used in VB6. This article shows you the in's and out's of using Process.Start.

Getting Started With Lamda Expressions in VB.NET 2008

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Lambda expressions are new in VB.NET 2008 (VB9) and they have a reputation as being really difficult, partly because of the name. In fact, getting started with lamda expressions is really easy. This article shows you what they are.

.NET - COM Interoperability in Visual Basic

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There are still plenty of reasons to use COM, the Component Object Model architecture that was the heart of Microsoft's technology back in VB6 days. This is the second article in a series. The first walks through a program that updates an Excel 2007 spreadsheet using Visual Basic .NET 2008 Express. This article shows how to go the other way and access a .NET Linq object from a VB6 program.

VB.NET Resource Files

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VB.NET resource files allow you to make objects like graphic files, strings, and icons available to your code and be included as part of the project. A resource file is integrated directly into your Visual Basic project for maximum execution speed and minimum hassle packaging and deploying your application. This article tells just how to use them in VB.NET.

Visual Basic .NET

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Visual Basic .Net est un langage de programmation à la syntaxe similaire à celle de Visual Basic 6.
Néanmoins, ces deux langages sont assez peu comparables dans la pratique tant l'évolution entre ceux-ci est énorme. Le principal changement étant sans conteste l'introduction de l'orientation objet dans le langage.
VB.NET permet de développer en .Net via Visual Studio, c'est-à-dire seulement sur les systèmes d'exploitation Windows (98, 2000, XP, Vista, 7). Il existe cependant un projet visant à porter la plateforme DotNet (et donc VB.NET) sous Linux, MacOS et OpenBSD. Ce projet s'appelle Mono et il permet déjà de faire tourner nativement des applications .NET 2.0.
Il est important de rappeler que tout programme VB.NET est compilé dans le même langage intermédiaire (IL) que C# ou tout autre langage de la plateforme DotNet.